Journal de celle qui était finalement partie à l'étranger.

dimanche 14 septembre 2008

Achetons une voiture !






Oui, sans voiture on ne peut RIEN faire. L'isolement sur le campus ca va quelques semaines. On squatte à droite à gauche à 4 sur la banquette arrière le temps d'un trajet jusqu'au supermarché ou à la plage, mais à la fin y en a plus que marre.

Notre vendredi a donc été consacré à ça. D'abord, nous sommes allés faire notre permis américain. Fastoche : une demi-heure d'attente, un test oculaire, une photo, 20 dollars et c'est cadeau.

ANECDOTE : arrivées dans le bâtiment, nous rencontrâmes nos amis les allemands venus faire la même chose que nous. Alors on papote, on rigole, tout ça. Et je raconte notre soirée, et je dis "Alors y avait Charly, un américain comme ils savent en faire ici, un peu bêbête, toujours content...". Le souci, c'est qu'entre temps j'étais passé en mode "anglais" et que je gueulais tout cela à haute voix, de manière à ce que toute la salle m'entende. Tout le monde m'a dit "Shhhhhhuuuuuuuuuutttttt, are you crazy ???????????". Oups...

Ensuite, direction un vendeur de tuture. On a d'abord essayé une Jeep rouge qui s'est démontée au fur et à mesure qu'on roulait. Je touche le cendrier, il tombe. On ouvre la portière, elle tombe. Bref, on en essaye une plus chère mais qui paraît très bien (on compte la revendre en fin de semestre donc il faut qu'elle soit pas mal). On hésite, on part en voir une autre pour Rudy. Il achète sa voiture, on revient, on se décide à la prendre avec beaucoup d'hésitations. On a peur de se faire avoir, qu'elle soit pas fiable, qu'on nous prenne pour les touristes oestrogénées que nous sommes (donc sans aucune notion de quoi que ce soit en ce qui concerne une voiture).

Finalement on sympathise avec le vendeur et un de ses potes, on achète la voiture, on prend l'assurance sur place, on nous file une plaque provisoire et on repars avec une voiture, une Nissan Altima de 100 000 miles au compteur. Une automatique bien sûr, puisqu'il n'y a que ça dans ce pays. Cela m'amène à une réfléxion : pourquoi se fait-on chier avec nos boîtes de vitesses en France alors qu'il existe cette merveilleuse personnification de la simplicité ?

Yiiiihhhhaaaaaaa !!!! On sent déjà la liberté autour de nous ! Snow-White est née du porte monnaie de 3 charmantes françaises exilées au pays des retraités (Caroline tient à donner des noms aux choses).

Notes :

- Le gros truck n'est pas à nous.

- L'immonde bête à l'apparence canine appartient au vendeur.

Aucun commentaire: