Comme l'une des portières de notre voiture ne pouvait pas se fermer, nous avons eu des millions de frayeurs et de sueurs froides avec Snow-White. Par exemple, un jour Hélène m'appelle et me dit "Tu as pris la voiture aujourd'hui ?". Je répond que non et je demande le pourquoi de cette question. "Parce qu'elle n'est plus à sa place d'après Caro." me dit-elle. Et avec une portière qui ne ferme pas, imaginer un vol est assez facile. On s'est donc lancées le coeur battant sur le parking pour finir par la retrouver à la place à laquelle Hélène et Caro l'avaient garé la veille.Une autre fois, nous sortons du parc d'attraction Universal et rejoignons le parking. Nous avons mis 15 mn avant de la retrouver (à l'étage au dessus duquel nous étions en 1er lieu) en imaginant un vol ou je ne sais quoi.
Moralité : les femmes n'ont pas de mémoire et dramatisent vite.
Ajoutons à cela le fait qu'elle ait toujours un problème et que nous ne puissions plus accélérer au delà de 2h de route à moins de s'arrêter 5mn et de repartir pour une petite demi-heure sans problème, et vous aurez l'état de tension dans lequel nous nous mettons à chaque fois que nous conduisons ce damn véhicule.
Jeudi, au lieu d'aller cramer à la plage, j'ai donc été voir notre vendeur favori pour que son alcoolique de mécanicien répare la portière. En attendant, j'ai travaillé sur le bureau de ce bon vieux Charbel (photo). Il m'a d'ailleurs complimenté en traduisant sur Internet "You look very sexy today", ce qui a donné (avec un accent américain à couper au couteau) "Vous regardez très sexy aujourd'hui". C'était touchant.
On a appris ce jour là que l'air conditionné (qui nous a lâché le WE dernier) nécessitait 100 dollars de réparation. Si c'est pas formidable de se faire avoir à ce point !
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