Journal de celle qui était finalement partie à l'étranger.

mardi 24 février 2009

The Oscars - Ou comment essayer de voir ce qui ne peut être vu


Parce que je ne voulais pas y aller seule, j'ai attendu que Alejandro ait terminé de faire ses devoirs (l'expression est un peu enfantine...). Par conséquent, nous avons loupé l'arrivée des stars mais étions en avance pour leur sortie sur le tapis rouge, c'est à dire un bordel sans nom où il y a en fait bien plus de policiers et de limousines que de célébrités. Et puis pour une sécurité maximum, des grillages ont été dressés le long des trottoirs les plus proches du tapis, ainsi qu'un tissu noir sur la partie supérieure de ceux-ci. Tout pour faire plaisir à l'Amérique d'en bas qui ne pouvait se satisfaire d'une simple télé.


Donc là c'est le papa de tous les petits Oscars. Il est moins brillant puisque plus vieux et il s'appelle Oscar comme tous les autres. La version féminine n'existe pas, Oscar se reproduit tout seul et il s'en fiche. Il n'a aucune vie sexuelle mais il est super bien plaçé pour voir Brad Pitt. Oscar est nu mais il n'a pas froid. Oui, c'est à ça que servent les projecteurs.



Du coup on fait ce qu'on peut pour quand même avoir des clichés de ce moment mémorable.

J'en profite pour vous présenter Sascha (en 1er plan), un architecte allemand rencontré le long du grillage. Comme nous, il voulait aller sur place puisqu'il n'est là que pour 2 mois et nous avons sympatisé en 2 minutes chrono. Il faut dire qu'il à vécu à Mexico City pendant 6 mois, de quoi plaire à Alejandro. Moi j'ai pu lui parler de Cologne (sa ville natale), Amsterdam (où il vit) et Berlin (où il est allé - Caroline, Hélène, je vous ai déjà parlé de mon passage à Berlin ?). Et je vais vous dire quelque chose de débile, mais on se sent chez soi entre européens.


Je vous l'avais dit, de notre côté de la barrière, le soir des Oscars n'est vraiment pas glamour. Et pour cause, le McDonald's est à 2m du grillage le plus proche du tapis et tous les touristes dans notre genre se sont empiffrés de burgers en attendant de voir une vedette grâce à un zoom x 20.


J'adore les policiers et encore plus lorsqu'ils ont une moustache - mais je ne comprend toujours pas pourquoi cette ligne de poils est devenu tendance chez les jeunes européens... Sur un flic américain, cela va de soi. Mais sur un jeune homme qui n'a pas passé la trentaine, je dis "non". Cent fois "non".


Techniquement, nous étions vraiment proches du tapis.



Belle brochette. Je tiens à préciser que presque tous les policiers avaient leur appareil photo numérique avec eux. De temps à autre ils rendaient service à un touriste en prenant une photo pour eux.


Vous voyez, 'sont bin contents d'être de service.


Et c'est bien normal puisqu'ils sont aux remières loges pour voir défiler tout plein de belles donzelles en robes de princesses. J'ai vu plein de robes, mais je n'ai jamais su qui les portait...


Version floue ou quand mon appareil fait la netteté sur le grillage...


Voilà pourquoi la station était fermée. Elle était en effet en plein milieu du tapis...


Je ne sais pas qui c'est, mais elles sont sur le tapis. Et Alejandro m'a soutenu que plus la robe est longue et plus la personne est importante.



Et de l'autre côté du trottoir, Jésus veillait.


Moins charismatique mais néanmoins charmant, voici Dominic qui nous vient d'Australie. Il m'a très aimablement cédé sa place le long d'une des barrières. Nous avons ensuite fait connaissance et il m'a quitté en me donnant sa carte et un compliment assez classique : "Toutes les françaises sont belles apparemment". Nous l'avons ensuite retrouvé par hasard dans le métro, d'où cette photo. Il avait un petit côté Hugh Grant alors il fallait bien en garder un souvenir.

J'en profite pour dire qu'après avoir rencontré 3 australiens, je trouve que leur accent est encore plus difficile à comprendre que l'américain. C'est une sorte de subtile mélange entre le British et le Redneck.


Trio d'un jour (enfin je vais les revoir à priori).

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