
Le parc du Bic est trèèèèès petit par rapport à tous les autres. Il fait seulement 33 km carrés. On n’était même pas censé s’y arrêter à la base et ce fut sans doute ce qu’on a préféré tant il était étonnant. Nous l’avons parcouru à vélo de 17h à 20h, sans doute le meilleur moment puisque le soleil a magnifié notre parcours en se couchant tout doucement dans le Saint-Laurent.
Ça commence par une forêt, jusque là, on ne s'étonne pas.
Sauf si on regarde à gauche puisque nos yeux retombent sur des sapins.
A noter la souplesse de Mélanie en second plan qui laisse éclater sa joie par une figure acrobatique à même le vélo.
Puis arrive notre première escale au bord du Saint-Laurent.
Et là les petites îles à l'horizon nous emmènerait presque en Asie (si on faisait abstraction des sapins, bien sûr)
Je précise que l'eau était tellement froide que nous ne pouvions pas laisser nos pieds plus de 5mn. J'eus donc une pensée émue pour les disparus du Titanic en bonne chrétienne que je suis.
Les petites tâches noires dans l'eau au loin ne sont autre que des phoques ! Même sans les voir vraiment nous le savions puisqu'ils sont assez bruyants et que le cri du phoque, ça se reconnaît (oui, j'ai une licence "bruits et cris de la faune").
Nous avons ensuite monté 3456 marches en bois en retournant dans la forêt pour avoir un meilleur point de vue sur tout cela.
Nous passons ensuite par des steppes fleuries (ci-dessus la vue à droite et ci-dessous la vue à gauche)



Nous fîmes la rencontre d'un lièvre québécois...

Nous fîmes la rencontre d'un lièvre québécois...
Et nous arrivâmes sur une plage de sable noir où notre cœur resta à tout jamais (c'était grave de la balle quoi)

Le ciel se confondait avec le Saint-Laurent, donnant une impression d'infini assez dingue (le fleuve est plat et calme et on ne voit même pas l'autre rive tellement il est large). On se serait cru au bout du monde. C'était paisible et beau !
On aurait aimé être tous seuls là-bas mais finalement les 2 touristes qui partageaient la plage avec nous ont pu prendre une photo de nous alors on ne les a pas chassé...
Il a fallu repartir même si on avait envie de dormir sur place puisque nous avions un gros chemin de retour à travers la forêt et pas de lampe de poche !
Quelques minutes après s'être remis en route, une petite surprise de taille (c'était clairement la journée "osmose avec Dame Nature et ses créatures")
Mais en fait c'était encore mieux quelques minutes après puisque là nous avons carrément fait la connaissance de Bambi et de sa famille qui se sont laissés approchés sans broncher (et cette fois-ci on était les SEULS sur le coup !)
Et là, Bambi s'est approché de moi et de mon objectif pour un face à face que je n'oublierai jamais (larmes).
Pendant ce temps là le padre essayait de trouver un chemin pour se tirer loin de nous.
Une fois décidés à quitter notre famille de rennes (enfin d'après Manuel c'était des rennes mais bon...), le spectacle continuait : le paysage de l'aller avait revêtu d'autres couleurs et quelques nuages de brume.
Notons le nom de la baie (un reste de vocabulaire indien)
Et les noms en général de tout ce qui compose ce parc !
Nous avons mangé dans un petit patio avant de tomber de fatigue dans notre tente...
Bonus Carte
Voilà un bout de ce que nous avons vu au parc du Bic.
Notez qu'on ne dit pas la Montagne de Michaud mais la Montagne à Michaud, ou l'Anse à Mouille-Cul (j'ai ri au nez du petit mec du camping quand il m'a donné la carte et que j'ai vu ça mais il est resté de marbre pour me faire comprendre qu'il n'y avait rien de drôle...).
Voilà, on ne peut pas vraiment corriger les gens qui disent "à" au lieu de "de" puisque c'est du bon français au Québec, si ?
Bonus Vidéo Bambi

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