
Malgré notre coup de foudre pour les lieux, il nous fallu replier tout dès le lever car nous avions de la route à faire. Malheureusement la carriole n'était plus là...
Dans ce cas là, on est opérationnel au saut du lit (enfin au saut du matelas dégonflé d'un cm d'épaisseur) comme le montre Manuel qui n'a même pas prit le temps d'enfiler un pantalon avant de tout ranger.
(et comme il ne porte que des boxers et que c'est très moulant, j'ai du avoir recourt à photoshop...)

Une fois toutes nos affaires rangées, nous allâmes au Pic Champlain pour faire nos adieux au Bic.
-> On note que les québécois ont le sens de la formule.
Nous fûmes émus devant la famille de Bambi, le lièvre, les phoques, un putois croisé sur la route... Et même devant les trucs plus petits, plus informes et moins mignons.
Vue du pic Champlain !
Là encore, on ne sait pas trop où on est (enfin si, au pic Champlain mais vous comprenez ce que je veux dire !)
Et au retour, encore de l'émotion à l'état pur en croisant notre copine poilue qui avait prit le temps de se changer pour nous dire aurevoir (chapeau le costume ! Le Lido a du s'inspirer des chenilles à poils).
Baignade dans le fleuve Saint-Laurent (eau = 14°C) à Sainte-Luce
Ou halte improvisée par grande chaleur au bord d'une plage (même qu'on savait pas que ça existait le long du fleuve puisque c'est trop froid pour se baigner, non ?)
Notez que j'avais déjà parlé et illustré cette baignade sauf qu'en fait je m'étais trompé de date... Alors je remet tout dans l'ordre !
Ici c'est familial et on se croirait sur une plage de Normandie (d'un point de vue population et ambiance)
-> On note en arrière plan à gauche une grosse église argentée (non, je ne m'en remet pas de ces églises !)

-> On note en arrière plan à gauche une grosse église argentée (non, je ne m'en remet pas de ces églises !)
Même si ne l'envisagions pas au premier abord, nous finîmes par nous jeter dans cette eau anormalement calme (et gelée) bordée de sable gris. Il y avait même plein d'enfants qui barbotaient alors...
Évidemment, ça nous a prit une demi-heure pour s'immerger totalement. Et 10 secondes pour en ressortir. Je pensais que ce serait le même principe que dans la Manche : on met 10 ans à entrer dans l'eau mais après il y fait bon vivre pour une petite demi-heure. Mais non ! Là c'est vraiment autre chose et seul un canadien vivant dans cette localité est capable d'un tel challenge physique.
La pause plage sous un soleil de plomb ne put durer éternellement puisque nous avions quand même un sacré paquet de kilomètres à s'enfiler ce jour-là.
-> Notons la présence du Wall-Mart au Canada que je n'avais pas vu depuis mon séjour en Floride
Nous longeâmes le Saint-Laurent encore et toujours... Remarquant que le paysage se faisait de plus en plus marin à mesure que l'on s'approchait de la Gaspésie.
Et ô joie dans les petits patelins que l'on croise : des lieux accueillants et familiers !

1 commentaire:
'sti, t'as poussé jusqu'en Gaspésie et t'es même pas viendue à Terre-Neuve voir ton ex ?
Je vais pleurer toutes les larmes de mon coeur en tentant de surmonter cet affront sentimental qui n'a d'égal que la beauté des paysages gaspésien (qui, en passant, n'arrivent pas à la cheville des landscapes terre-neuviens).
Amicalement votre,
La Pé
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