Journal de celle qui était finalement partie à l'étranger.

jeudi 2 octobre 2008

Caricature



de ce que je pourrais devenir si jamais je me laissais séduire par la superficialité environnante ...

Copyright : Eric Beauducel (is back)

mercredi 1 octobre 2008

Aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!


Ma coloc fait un bruit monstrueux avec sa bouche quand elle mâche... Genre le bruit d'un chien qui savoure un os.

J'ai envie de lui enfoncer son sandwich au fond de la gorge !!! Je ne peux pas me concentrer sur mon bouquin avec des bruits de mastication pareils !

Javotte, tu serais déjà jugée pour meurtre à ma place...

mardi 30 septembre 2008

Et j'oubliais...

Les étudiants américains rotent n'importe où et n'importe quand. Au moins on est vite à l'aise !

J'aime assez ;-)

Réflexions

sur ces bons américains.

- Même si beaucoup d'entres eux sont en surpoids et que l'obésité est banalisé, les personnes souffrant de ce problème sont rarement jugées à cause de ça. Elles sont très bien dans leur peau et personne ne les soule avec ça. Alors qu'en France...

- On peut rapprocher cela des vêtements. Beaucoup d'étudiants sur le campus ne font pas d'efforts pour bien s'habiller (jusqu'à se balader en pyjama) mais au moins personne ne juge quelqu'un qui a des chaussettes remontés et des baskets de sport. Je leur donne un bon nombre de points d'avance pour cette tolérance qui nous fait souvent défaut (qui ME fait souvent défaut). Mais bien sûr je vois seulement ce qui arrive sur ce campus en particulier.

- Les étudiants d'ici sont très très à l'aise avec la prise de parole, même si c'est devant un amphi, et ont confiance en eux. Je ne sais pas quel est leur secret mais c'est tout simplement hallucinant. Je me souviens des centaines de cours, que ce soit au lycée ou ailleurs, où le professeur demandait qq chose et où un silence de mort régnait jusqu'à ce qu'il désigne quelqu'un pour répondre. Ici les 3/4 des mains se lèvent alors que la question n'est pas terminée. C'est sûrement notre système éducatif qui craint parce que j'ai encore une boule au ventre avant de répondre en classe et l'impression que je ne suis pas capable de dire autre chose que des banalités, alors que j'ai 23 ans (damn it !) ...

- Par contre, la majorité des filles (et quelques garçons il ne faut pas généraliser) qui lèvent la main racontent leur vie pendant une bonne demi-heure et n'hésitent pas à donner d'intéressants détails sur leur famille vivant dans le Minnesota, leur papa qui connaît le gouverneur ou leurs dernières vacances en Afrique. Le côté moins sympa de l'extrême confiance en eux dont ils font preuve.

La semaine passée

J'ai oublié de mentionner que :

- J'ai fait ma 1ère impro en théâtre. J'avais réussi à esquiver l'épreuve jusque là, le cours étant un peu short pour faire passer toute la troupe. Mais là, il a bien fallu admettre que j'y avais échappé et lever ma main. J'ai donc respiré un bon coup en priant pour que mon vocabulaire encore équivalent à celui d'un nourrisson américain sorte du 1er coup. Coup de bol, j'avais le rôle le plus simple et j'ai seulement eu à tenir tête à une fille qui voulait absolument que je vienne à sa place, et lui montrer que je ne bougerais pas d'un pouce (que j'ai fort joli d'ailleurs).

- Mon cours de sociologie est très interactif. La prof interroge 15 étudiants, si ce n'est plus, par cours. Et malgré le nombre de têtes lui faisant face (c'est un amphithéâtre), elle connaît la majorité des prénoms. Alors que j'étais perdue dans mes pensées (comme souvent en ce moment), j'ai entendu mon prénom. Et ça ne pouvait être que le mien puisque j'ai aussi entendu "French". Je lève la tête et c'est là qu'elle me demande ce que je pense de la représentation des classes sociales dans les séries TV américaines. Devant 200 personnes. En anglais. Alors que j'écoutais pas. J'ai donc improvisé une pensée tout sauf pertinente, mais au moins était-ce dans un anglais impeccable. Je me suis excusée auprès d'elle à la fin pour "mon intervention pas très pertinente", au moins pour qu'elle sache que je suis pas aussi dénuée de bon sens que j'en ai l'air quand je parle devant tout un amphi.

Inspections



Au merveilleux pays des étudiants américains, vos chambres sont inspectées régulièrement, que vous y soyez ou pas.

Au mieux, vous rentrez chez vous et trouvez un petit papier disant que votre "home sweet home" a été inspecté dans ses moindres recoins (jusqu'à vos culottes ou slips kangourous, on ne sait pas !) et que vous avez passé le test avec succès.

Au pire, on a trouvé vos bières et autres susbtances bienfaisantes (il est vrai que ça peut soigner parfois) et on vous a gentiment demandé de les jeter. Oui, tu jettes tes 3 pacs de 12 bières flambant neufs ou on te vire d'ici.

Les résultats apparaissent dans la presse locale où sont détaillés les problèmes les plus graves comme le n°9. Mon pote John et un de ses amis ont été surpris en plein délit d'absorption d'alcool entre 2 bâtiments.

Je suis bien contente de ne cacher que des cookies...

lundi 29 septembre 2008

Un petit tour chez les Polish en revenant






1. Je bénis le ciel de ne pas être rousse...

2. Un nouvel ami américain (enfin je ne suis pas sûre de son prénom) et affectueux

3. Une tablée d'européens

4. Celui du milieu est un touriste français qui fait semblant d'étudier à l'UNF depuis 3 ans. 3 cours par semaine, pas de boulot à côté des études, une télé qui fonctionne 23h/jour...

5. Mon nouvel ami Carlos (qui s'est fichu de moi toute la soirée parce que j'ai été dans le parc Universal pour les n'enfants) et ma sale tête

Retour d'Orlando






Les autoroutes gratuites et donc mal entretenues sont parsemées de pneus éclatés (et pas qu'à moitié) auxquels nous avons tenu compagnie puisque notre voiture NE MARCHE TOUJOURS PAS !

Explications : elle peut rouler 2h avant de se mettre à déconner. D'un coup, on ne peut plus accélérer et donc on ralenti jusqu'à arrêt total du véhicule sur la bande d'arrêt d'urgence. Là on la fait se reposer 4 minutes et elle repart sans souci pendant une bonne demi-heure avant de recommencer ses caprices. Nous avons regardé les miles défiler sur le GPS avec incertitude et la peur de ne jamais atteindre notre campus. Mes bras étaient aussi tendus que le jour où j'ai passé mon permis (plus précisément "LES jours"). Mais on a réussi sans perdre plus d'un quart d'heure (puisque j'ai roulé comme une folle furieuse pendant les demi-heures où elle voulait bien fonctionner comme toute gentille voiture).

Photo 4 : ce panneau est juste UNIQUE. Il n'y a que dans ce pays qu'on peut voir une chose pareille, un panneau publicitaire louant les bienfaits de Jesus comme de ceux d'un shampoings ! Nous l'avons aperçu, ébahies, à l'aller. Et par je ne sais quelle inspiration divine, Hélène a saisi mon appareil photo "juste au cas où ce serait le prochain panneau" au retour. Et v'la ti po que justement, en regardant l'arrière du panneau suivant, elle s'est écriée "C'est celui-là, je vais l'avoir !!!!!". Et elle l'a eu !

Orlando downtown suite








La seule rue du centre ville ayant un intérêt en terme de culture (si je puis dire), c'est Church Street Station où l'on peut voir cette vieille locomotive délaissée de la population. Heureusement qu'il existe des touristes comme nous pour lui donner une raison d'exister !

Un peu de culture : Orlando est très étendue et composée d'une dizaine de lacs autours desquels on peut trouver de jolis quartiers chics à la "Desperate Housewives". On les a contourné en voiture, rêvant d'un possible apéro dans une de ces grosses maisons.

Orlando, downtown







Je suis assez contente d'avoir vu un signe noir même si ce n'est pas typique de la ville.

Toujours derrière le motel



Ça c'est ce qui s'appelle un gros palmier !

Derrière le motel...






... Se cachait un joli décor floridien !

Disney suite






Un magasin avec une grosse Harley ça ne se loupe pas ! Par contre on a pas réussi à utiliser le décor... On est pas très crédible avec le carrelage et le nain à droite...

Disney Village (suite)

"Alright"

Il y a maintenant quelques semaines, un mot s'est imposé à nous comme magique et aussi envoûtant et utile que "supercalifragilisticexpialidocious" (c'est en phonétique). Hélène et moi nous sommes donc entraînées des jours et des heures entières pour être sûres de le prononcer à la perfection et de pouvoir se fondre dans notre nouvel environnement. Au moins, il y aura un mot qu'on prononcera correctement.

Ce mot, prononcé par cette bonne poire d'Hélène (jeu de mot inévitable), est capable de me tirer des larmes de rire surpuissantes et salvatrices (car il faut rire chaque jour pour être heureux, vous le savez ça ? Au moins Yanti est au courant. Demandez-lui de l'aide en cas de problème).

Cette vidéo peut paraître débile et sans intérêt. Il est vrai qu'on a l'air de 2 adolescentes qui rient pour très peu de choses. Mais dans notre cas - exilées, fatiguées, ivres de mots nouveaux - cet exercice de prononciation (qui devient de plus en plus nasal) est juste une thérapie qui fait beaucoup de bien.

Soirée à Disney Village






Le Planet Hollywood a quand même bien plus de gueule que celui des Champs Elysées.

Johnny Depp, même en peinture, ça fait rêver.

Un resto avec du bon blues et de bons hamburgers au coeur de la Floride, ça ne se refuse pas (même si on a juste envie de se coucher parce qu'on s'est levé à 6H pour aller s'amuser dans un parc et qu'on aurait donc bien envie d'arracher la guitare du chanteur et de lui enfoncer dans la gorge pour déguster notre grasse alimentation tranquille).

Universal Studios suite






Oim et les nenfants Simpsons

Une rue (cool hein ?). Enfin c'est un décor, mais un décor réaliste. Il parait qu'ils utilisent les reconstitutions du parc pour tourner des scènes de séries TV.

Hélène qui pécho Bob the sponge

Nous devant le plus grand Hard Rock café du monde (que même que c'est vrai). On fait pas un peu sœurs Dalton là-dessus ?

Un Starbuck pour terminer la journée, c'est normal. Vous remarquerez que je suis passée en mode "Veronica". C'est presque le même prénom, c'est sympa à prononcer, et tout le monde comprend. J'ai d'ailleurs eu le privilège d'entendre E.T m'interpeller quand je lui ai sauvé la vie. Pour être plus claire, on était sur un vélo dans une forêt remplie d'extraterrestres (la famille d'E.T est d'ailleurs encore plus laide que lui), pour le sauver. Et à la fin, quand on passait devant lui, il remerciait chacun des bikers d'avoir bien voulu payer 60 dollars pour se balader sur un vélo dans le but de le retrouver (sans rien faire en plus, juste à tenir un guidon).

dimanche 28 septembre 2008

Universal Studios








Commentaires à venir. Avec plus de photos.