Journal de celle qui était finalement partie à l'étranger.

jeudi 26 février 2009

Vicissitudes ou épisode 487 de Véronique aux Amériques


Hier j'étais à une bible study (et je n'ai pas peur de le dire. Vous devriez tous lire la Bible d'ailleurs) et nous faisions un tour de table pour se présenter. Arrive le tour du jeune homme à ma droite qui se présente comme étant l'assistant personnel d'un acteur. Nous parlons ensuite de ses films préférés dans lequel son boss apparaît. Il cite alors "L'effet papillon". Tiens, ce serait pas Ashton Kutcher là-dedans ? Et bien si ! La personne à ma droite travaille tous les jours avec le bien-aimé de Demi-Moore (vous savez, celle qui rajeunit en vieillissant - ex femme de Bruce Willis).

Conclusions :
- A une personne près, je connais une star.
- Fréquenter des chrétiens à Hollywood peut entraîner bien plus que la grâce divine.


MAIS, après avoir passé un très bon moment avec tout plein de gens que je vois chaque semaine, je découvre effarée un papier sous mon essuie-glace. Et là, toute ma bonne humeur disparaît dans la nuit en même temps que l'assistant personnel d'Ashton.

A 22h20, un représentant de la loi a décidé que je méritais d'être punie pour avoir garée ma voiture dans le mauvais sens malgré le fait que j'étais garée au bon endroit et du bon côté de la rue. Mon destin a donc été brutalement changé par un officier de police cruel et sans aucune conscience des conséquences de ses actes. Véronique et sa dent cassée a donc 50$ à payer, et c'est pas juste.

Et ce n'est pas tout ! Le destin s'acharne tel un ouragan sur les plaines de ma vie (oooohhh que c'est naze). Aujourd'hui, après un échange interminable de lettres et de mails au Département des Véhicules Motorisés de Floride, j'obtiens la preuve que le titre de propriété de ma voiture a bel et bien été volé entre la Floride et la Californie. Me voilà bloquée à ne pas pouvoir devenir propriétaire de ma propre voiture, à être hors-la-loi puisque je suis censée avoir une plaque de Californie sur ma voiture mais sans titre de propriété ce n'est pas possible, et à ne pas pouvoir la revendre.


MAIS
, mon humeur nuageuse (et j'ai le droit, non ?) s'est vue transformée par une furtive éclaircie. Un vieil homme auditionnant pour l'un des rôles du film me salut en partant et me dit "Je sais qu'on a du vous le dire plein de fois, mais vous ressemblez beaucoup à Penelope Cruz. Vous êtes très belle". Et le suivant - toujours vieux - "Merci pour le café. Au fait, votre prénom est magnifique". Je sais, je n'ai absolument rien en commun avec cette bombasse de Penelope (si ce n'est la couleur des cheveux et les origines euopéennes - voir photo), mais ça a tout simplement sauvé ma journée et je tire une autre conclusion : j'ai plus de chance de trouver un mari américain que français. Et il a sûrement plus de chance d'être dans ses vieux jours...

Quel nouvel obstacle attend donc Véronitche ??? Le seul qui le sait a probablement une longue barbe (et ce n'est ni Santa Klaus, ni mon futur mari)... Que j'ai hâte d'être demain pour glisser sur une peau de banane ou tomber par hasard sur la femme de ménage de Brad Pitt !

mardi 24 février 2009

The Oscars - Les vidéos qui ne montrent rien









Le Mc Donald's le plus tendance des States


Parce que nous aussi nous avions faim à force de rester debout à attendre que les VIPs veuillent bien se donner la peine de sortir.


The Oscars - Ou comment essayer de voir ce qui ne peut être vu


Parce que je ne voulais pas y aller seule, j'ai attendu que Alejandro ait terminé de faire ses devoirs (l'expression est un peu enfantine...). Par conséquent, nous avons loupé l'arrivée des stars mais étions en avance pour leur sortie sur le tapis rouge, c'est à dire un bordel sans nom où il y a en fait bien plus de policiers et de limousines que de célébrités. Et puis pour une sécurité maximum, des grillages ont été dressés le long des trottoirs les plus proches du tapis, ainsi qu'un tissu noir sur la partie supérieure de ceux-ci. Tout pour faire plaisir à l'Amérique d'en bas qui ne pouvait se satisfaire d'une simple télé.


Donc là c'est le papa de tous les petits Oscars. Il est moins brillant puisque plus vieux et il s'appelle Oscar comme tous les autres. La version féminine n'existe pas, Oscar se reproduit tout seul et il s'en fiche. Il n'a aucune vie sexuelle mais il est super bien plaçé pour voir Brad Pitt. Oscar est nu mais il n'a pas froid. Oui, c'est à ça que servent les projecteurs.



Du coup on fait ce qu'on peut pour quand même avoir des clichés de ce moment mémorable.

J'en profite pour vous présenter Sascha (en 1er plan), un architecte allemand rencontré le long du grillage. Comme nous, il voulait aller sur place puisqu'il n'est là que pour 2 mois et nous avons sympatisé en 2 minutes chrono. Il faut dire qu'il à vécu à Mexico City pendant 6 mois, de quoi plaire à Alejandro. Moi j'ai pu lui parler de Cologne (sa ville natale), Amsterdam (où il vit) et Berlin (où il est allé - Caroline, Hélène, je vous ai déjà parlé de mon passage à Berlin ?). Et je vais vous dire quelque chose de débile, mais on se sent chez soi entre européens.


Je vous l'avais dit, de notre côté de la barrière, le soir des Oscars n'est vraiment pas glamour. Et pour cause, le McDonald's est à 2m du grillage le plus proche du tapis et tous les touristes dans notre genre se sont empiffrés de burgers en attendant de voir une vedette grâce à un zoom x 20.


J'adore les policiers et encore plus lorsqu'ils ont une moustache - mais je ne comprend toujours pas pourquoi cette ligne de poils est devenu tendance chez les jeunes européens... Sur un flic américain, cela va de soi. Mais sur un jeune homme qui n'a pas passé la trentaine, je dis "non". Cent fois "non".


Techniquement, nous étions vraiment proches du tapis.



Belle brochette. Je tiens à préciser que presque tous les policiers avaient leur appareil photo numérique avec eux. De temps à autre ils rendaient service à un touriste en prenant une photo pour eux.


Vous voyez, 'sont bin contents d'être de service.


Et c'est bien normal puisqu'ils sont aux remières loges pour voir défiler tout plein de belles donzelles en robes de princesses. J'ai vu plein de robes, mais je n'ai jamais su qui les portait...


Version floue ou quand mon appareil fait la netteté sur le grillage...


Voilà pourquoi la station était fermée. Elle était en effet en plein milieu du tapis...


Je ne sais pas qui c'est, mais elles sont sur le tapis. Et Alejandro m'a soutenu que plus la robe est longue et plus la personne est importante.



Et de l'autre côté du trottoir, Jésus veillait.


Moins charismatique mais néanmoins charmant, voici Dominic qui nous vient d'Australie. Il m'a très aimablement cédé sa place le long d'une des barrières. Nous avons ensuite fait connaissance et il m'a quitté en me donnant sa carte et un compliment assez classique : "Toutes les françaises sont belles apparemment". Nous l'avons ensuite retrouvé par hasard dans le métro, d'où cette photo. Il avait un petit côté Hugh Grant alors il fallait bien en garder un souvenir.

J'en profite pour dire qu'après avoir rencontré 3 australiens, je trouve que leur accent est encore plus difficile à comprendre que l'américain. C'est une sorte de subtile mélange entre le British et le Redneck.


Trio d'un jour (enfin je vais les revoir à priori).

On Hollywood Boulevard - February 22


Sortie du métro.


Là, notre fashion designer mexicain s'est senti appelé à l'intérieur de cette énorme boutique vintage. Il m'a promis de me faire une robe pour les Oscars si je devenais une star hollywoodienne d'ailleurs. Je crois plus en ses capacités de créateur qu'en ma possible présence à la cérémonie. Mais j'apprécie le geste.



J'ai trouvé mon bonheur au sous-sol en découvrant une cinquantaine de chemises des BoyScouts d'Amérique. J'en aurais bien acheté une pour la blague ou pour mes amies anciennement Scouts (mais toujours spirituellement liées à Baden Powell).


Oui, ce sont des chaussures.



Je pensais que j'avais déjà tout vu à Pigalle niveau équipement pour Drag Queen et filles de joie, mais non. Ils ont fait plus fort à Hollywood.


Un magasin d'équipement militaire (je ne sais pas comment appeler ça). Je n'ai pas osé rentrer...


Et là, les Oscars. Parce que si nous sommes sortis à la station Hollywood / Vine, c'est parce que la station suivante était fermée pour cause de cérémonie des Oscars à 2 mètres de la station. Et si nous sommes sortis en cette douce soirée de février, c'était pour voir comment ça s'organisait sur place.

Hollywood / Vine Metro Station


Une station de métro sur le thème des films (inattendu, hein ??). Ils ont recyclé un paquet de pellicules pour recouvrir le plafond. Par contre je ne suis pas convaincue par les palmiers...


Ce n'est ni une mitraillette ni un sèche-cheveux géant, mais une grosse caméra. Je ne vous prend pas pour des imbéciles, je veux seulement rendre ce blog accessible à tous.


Downtown Los Angeles




On m'a dit que cette bibliothèque apparaissait dans Ghostbusters. Mais rien n'est moins sûr.


lundi 23 février 2009

Random Hollywood



Katie - charmante et charismatique jeune femme que je côtoie depuis mon arrivée - part en Albanie pour 2 ans de mission. Pour ce départ, elle organisa une fête dite "Prom Style" en mode bal de promo de lycée américain. Quelle chance à 24 ans de pouvoir goûter à cette excitant amusement adolescent (mais entre adultes bien sûr) !


Comme vous le voyez, elle n'a pas fait les choses à moitié !


Chaque fille avait une rose autour du poignet, et chaque garçon en avait une dans la poche de sa veste. Une copine de Katie a passé son après-midi à confectionner tout ça.


Alors évidemment je n'avais pas de robe de princesse mais j'ai trouvé un partenaire élégant et habitué aux pauses niaiseuses de photos de promo. Et bon danseur avec ça !


Katie et moi. Oui, je suis grande, et oui j'ai plus de poitrine sur cette photo qu'en réalité.


Discours (nous n'étions pas plongés dans les ténèbres, j'ai juste enlevé le flash).


J'ai jugé intéressant de poster quelques photos du dancefloor. Mais j'ai pu me tromper...





Alejandro, élu meilleur danceur du siècle par moi-même. Notre duo en a diverti plus d'un pendant les slow !


Quand la France est extrêmement bien représentée au Mexique :