Journal de celle qui était finalement partie à l'étranger.

samedi 15 novembre 2008

Islamorada fin


Après cette comique et crevante expérience, nous avons pris le 1er motel du coin et sommes parties nous rassasier dans un fast-food. Un Burger King VIDE pour l'entrée et le plat (le burger et les frites quoi), et un McDo exotique pour le dessert (un bon gros Sundae). Et puis pour la suite, un peu de CNN, une télé réalité ridicule, une douche, des boules quiès, et DODO !

Let's snorkel - fin


Mais je ne vous ai pas présenté nos maillots ! A Miami, Hélène et Caroline ont trouvé ce bijou dans un petit magasin pour touristes. Il y en avait 4, ils étaient tous à notre taille. Comment ne pas s'en emparer ? Nous n'avons pas pu les mettre tout de suite et avons donc attendu avec grand hâte ce séjour pour enfin revêtir notre drapeau américain waterproof. C'était du plus bel effet dans le bateau. Plus touriste, c'était pas possible.

Mais revenons-en à nos moules. Nous pensions que le mal partirait en allant dans l'eau, mais que nenni. Nous fûmes ballotées par d'énormes vagues, donnant à notre vue des fonds marins en effet zoom avant-zoom arrière-zoom avant-zoom arrière-etc des plus nauséeux...

Ajoutons à cela que nous nous sommes emmêlées dans la cordelette de sécurité avec nos palmes, que l'eau s'engouffrait dans nos tubas à cause des vagues, provoquant des mini noyades toutes les 2 minutes, et que malgré nos fesses rayées identiques rouges et blanches, il nous arrivait de nous perdre de vue ! Et en pleine mer avec tout plein de poissons autour, c'est pas cool...



Même si nous n'avions pas 30 kg d'équipement sur le dos, il a fallu nous remonter de la même manière. Pauvres petites choses apeurées dans la mer !


Après être remontées, la nausée n'avait toujours pas disparu (pour ma part). Je me suis donc étalée sur un escalier , prête à rendre mon repas. Le cap'taine est venu me voir avec sa face joviale "Everything 's OK ?". "I'm siiiiiiiiick". "All riiiight !", m'a-t-il répondu avec un grand sourire avant de repartir. Sadique !!!!

Après cela il m'a donné des conseils, comme de fermer les yeux car "Blind people are never seasick !". Toujours est-il que tous les plongeurs ont pu me voir dans mon maillot drapeau en train de gémir dans un coin. C'était un pathétique tableau ! Et le pire, c'est qu'on en était qu'à notre 1ère escale ! Il en restait une. Nous nous sommes mises à l'arrière, près des hélices, nous concentrant pour regarder au loin et repousser notre déjeuner (un doughnut et des gâteaux), toujours alignées avec nos maillots assortis.

Pour la 2ème escale, nous sommes vite allées dans la flotte, assez froide, et avons passé pas mal de temps à attraper les bulles des plongeurs en dessous de nous. C'était comme de petites méduses qui nous chatouillaient de partout !!! Wouhou !!!! Nous avons aussi regardé la foooormidable faune qui nous frôlait les palmes, évidemment.

J'ai passé le retour en haut du bateau, à me concentrer sur l'horizon en grelottant dans mon drapeau de bain. Conclusion : plus jamais de bateau, mais un baptême de plongée, pourquoi pas !

Let's snorkel - arrivée



Après 25 minutes de trajet, nous y sommes ! Le bleu de la mer se fait plus clair, les profondeurs se révèlent et les plongeurs sont maintenant lourds et méconnaissables. Il faudra attendre qu'ils disparaissent du bateau pour envisager une sortie.



En attendant que les plongeurs sortent justement...


Quelques minutes après l'arrêt du bateau, nous réalisâmes très vite que cela ne serait pas une partie de plaisir. Le mal de mer se fit sentir alors que le navire tanguait sous la force des vagues bien grosses ce jour là.

Let's snorkel - suite



Le vent nous empêchant de bouger à notre guise et manquant de nous faire tomber, Caroline succomba au rire nerveux, conséquence de peu de sommeil et de beaucoup de route.

Let's snorkel !

To snorkel : plonger avec masque et tuba. D'où les personnages de dessin animé "Les Snorkies". Il faut aller jusqu'en Floride pour approfondir sa connaissance des dessins animées de son enfance.

Donc, nous avons embarqué à bord d'un bateau rempli de passionnés de la bouteille d'oxygène, et nous étions seulement 5 touristes - un couple d'allemands et nous 3 - à se contenter d'un tuyau de plastique pour partir explorer les fonds marins. Mais on s'est quand même tapé le speech de comment plonger avec des bouteilles. Frustrant quand on ne peut pas aller à plus d'un mètre sous l'eau...

Le cap'taine et son mousse (un joli surfeur blond décoloré) en plein boulot.

C'est après une bonne grosse demi-heure d'attente que nous sommes enfin partis vers le grand large. Le vent et la vitesse nous ont tout de suite ravi, du genre à nous faire pousser des petits cris de bonheur lors des secousses, et la rencontre d'une canadienne aura donné naissance à cette ridicule photo avec des gilets de sauvetage inutiles et même pas gonflés...


vendredi 14 novembre 2008

Key Largo et Islamorada

Après la croisière vint le temps des péripéties. En effet nous eûmes peur comme jamais de devoir dormir dans notre voiture, exposées à tous les dangers que les îles américaines peuvent présenter (oui, bon, j'en rajoute). Car ici les réceptions des motels ferment a 21h (pratique, hein ??), ne permettant pas à des globe trotteuses et leurs 50000 miles dans l'dos de pouvoir se reposer au moment où elles le veulent ! C'est tout de même fou !

Et puis ce n'est pas tout ! L'île était traversée par une route à sens unique, nous empêchant de faire demi-tour pour revenir à des motels possiblement ouverts que nous venions juste de croiser, pour la simple et bonne raison que nous ne savions pas où était la route pour aller dans l'autre sens et revenir sur nos pas (pratique, hein ???) !

Mais nous avons fini par trouver. Là j'ai dormi jusqu'a 10h et me suis faite réveillée par l'odeur du café que Caroline et Hélène - levées depuis belle lurette - m'avaient rapporté de la réception avec un muffin et une barre de céréales :-) C'est mignon, hein ? Je dormais comme un loire puisque j'avais mes grosses boules quies roses fushia, comme toutes les nuits que je passe dans ce pays bruyant.

Une fois nos mille affaires empaquetées (le temps de Floride est traitre, nous avons emmené de quoi passer l'hiver et bronzer en bikini), nous avons opte pour de la plongée avec masque et tuba en pleine mer (la suite est comique, vous verrez) et sommes allees a la plage en attendant le départ, manquant de rater notre bateau a cause d'un camion (sur l'unique route, rappelez-vous0...



La encore, notre sadique GPS n'a pas su nous faire arriver a l'adresse indiquée et nous nous sommes égarées dans un petit quartier aménagé avec gout.


Un local blazé sur la plage Saint Anne...

C'est peut-etre plus joli et gracieux qu'un pigeon mais croyez-moi c'est tout aussi casse-pied...


En couple en plus... Deux fois plus d'emmerdes (ils sont collants, si, si) !

L'endroit etait assez désert, et vu que nous nous étions paumees, nous n'en avons pas profité bien longtemps. Damned... Mais c'etait pour vivre d'autres aventures !!



jeudi 13 novembre 2008

Maisons de stars




E


Evidemment la nuit on ne voit rien me direz-vous. Effectivement, en photo c'est tout simplement nul. Mais heureusement, en vrai, les proprio des villas ayant investi dans des projecteurs et autres lumieres artificielles, les touristes peuvent voir leur demeure de jour comme de nuit.
La verte est anciennement celle d'Al Capone.
Les autres je ne sais plus. Mais nous sommes passees devant les maisons de : Will Smith, Puff Daddy, la famille Jackson, Julio Iglesias, Usher (un rappeur),celle qui a servi de decor a la sanglante scene finale de Scarface, et j'en passe.

On the boat


Nous ne fumes pas decues...










En attendant notre bateau...

Et oui, l'arret a Miami avait pour but de se faire une petite halte avant de reprendre la route, certes, mais aussi une croisiere a la tombee de la nuit autour de toutes les villas de stars. On est ni superficielles, ni attirees par le star system, mais Miami reste la ville des people en vacances alors bon...



Notre 2eme Hard Rock Cafe, lieu de notre diner. Une enoooooooorme salade ainsi qu'un enoooooorme brownie que nous avons raisonnablement partage a 3 (je hais ecrire sans accent !!!) et un fou rire pour digerer. Surement la consequence des 5h et quelques de trajet en voiture par 50 degres...



Jaune fever






Le mignon petit metro




Les Americains voient tout en grand. Sauf le metro de Miami...
Un seul wagon. C'est quand meme fou...

Retour furtif a Miami






Nous n'avons jamais trouve d'acces gratuit a la plage ou nous voulions aller, alors nous nous sommes rabattues sur un coin d'herbe avec une jolie vu pour prendre une pause avant d'affronter a nouveau le centre et ses feux tricolores.


Bien sur le temps se gate des que l'on rejoint le centre-ville !

Arrivee dans les embouteillages avec une chaleur etouffante (puisque pas de clim, faut-il le rappeler ?)...