Pensées du jour

vait - Si je trouve pas d'essence dans quelques minutes je risque la panne la plus débile qui soit.
- Si je ne trouve pas de toilettes dans moins de 10 mn je vais être obligée d'uriner entre un cactus et une biche ecrasée.
- Je ne sans plus mon talon, est-ce normal ?
- Pourquoi je n'arrive pas à cadrer une photo à 140 km / h à travers une vitre avec le soleil dans la face ??
- Non mais c'est quoi ces insectes qui laissent un litre de sang vert gluant sur mon pare-brise ??
- Tiens, la moitié de ma tomate vient de tomber sur mon T-shirt...
- Quand je rentre je me ferai des aller-retours Paris-Marseille en 205 tous les WE. Ce sera fastoche après ça...
- Si le soleil pouvait tourner un peu, ça me permettrait de pas être cramée d'un seul côté du corps. D'avance, merci.
- Est-ce que je muscle quelque chose à conduire aussi longtemps ?
- Merde, le paquet de bagels est trop loin...
- Flûte, j'aurais pu prendre ma 345ème photo de montagne si je m'étais arrêtée là !
- Chouette, je n'ai pas de store à ma fenêtre de chambre, toute la rue peut me regarder dormir !
- Je devrais dormir au lieu de mettre des photos sur ce blog...
- Allez, bonne nuit.

J'ai mis les plus profondes, bien évidemment.

Sunset - Ou celle qui s'arrêtait toutes les demi-heure pour prendre des photos

Et voilà. Fallait que je passe par là.

J'imagine qu'il y a des coyotes dans ce coin, non ?

C'est beau, hein ?

Paysages suite

Je pourrais aussi appeler ce séjour "Les vacances de Snow-White". La petite tient le coup ! Faut dire que j'ai remis de l'huile (toute seule au milieu du Texas, je sens que j'ai évolué) et que je l'ai nourrit toutes les 5h.


Jamais vu autant d'éoliennes de ma courte vie. C'est mon cousin Pierre qui serait content !

Interstate 10 - Texas de l'Ouest

Encore une fois j'ai joué avec ma vie pour prendre des clichés de ce décor qui m'a fait passer le temps durant cette loooooongue journée. J'étais en extase, et puis je me suis sentie bien seule aussi parfois, entourée par cette nature sauvage bien trop vaste pour ma p'tite personne.



J'ai galéré pour prendre ce panneau. A chaque fois il était trop tard pour que je m'arrête sur le bord de la route. Il a fallu qu'une abeille me menace dans ma propre voiture pour que je m'arrête pile devant le panneau :-) Et le panneau a du sens vu le nombre de biche / cerf / renne ou que sais-je encore explosés sur le bord. J'avais l'impression de voir des antilopes en décomposition dans la savane.




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Eeeeettttt la conquête continue !

J'ai quitté mon logis texan vers 10h et me suis vite aperçu que le décor environnant avait bien changé depuis la veille. Etant arrivée à San Antonio de nuit, je ne pouvais pas voir de suite la sèche terre sur laquelle je roulais. C'était sec, très sec. Et chaud, très chaud (surtout sans clim ...).


Oui, il fait 40°C à l'ombre mais ils ont des panneaux pour prévenir l'apparition du gel... J'aurais bien aimé en voir un peu de la glace d'ailleurs. J'avais trop chaud. Je vous l'ai déjà dit ?

Je m'améliore de jour en jour niveau photo prise en roulant sans même regarder ce que je prend car risque d'accident (et je fais des rimes en plus. Ce blog se révèle être de la poésie en plus du reste !).


Christine, tu étais avec moi au téléphone pour cette photo. Je m'étais trompée de route, mais c'était pour trouver des cactus. Une bonne photo nécessite des sacrifices (là en l'occurrence j'ai sacrifié du temps et de l'essence).

Random TEXAS

Je suis partie à 11h, heure locale, et me suis donc retapée 8h de route avec des pauses n'excédant pas 5 minutes (essence - pipi - stretching). Avec ma p'tite visite de la Nouvelle Orléans le matin, quelques coups de fils et beaucoup de musique, c'est passé assez vite. D'autant plus que je me surprend à regarder le paysage sans réfléchir assez souvent (peut-être qu'en fait je ne réfléchis jamais...).

Par contre je pense que je vais peut-être perdre ma jambe droite et mon postérieur à force de ne plus les bouger...

Péripéties :

- Ouverture d'une bouteille d'eau en conduisant entraînant une inondation partielle de mon jean
- J'ai évité un pneu de justesse au milieu de la route
- Mon iPod est tombé sous mon siège, je ne pouvais plus changer ma musique et ma main a failli rester coincée quand j'ai tenté de le ressortir
- Manger une banane en conduisant est dangereux



J'ai décidé que je prendrais tous les camions dans mon rétro. Ma p'tite touche artistique perso.


Mes nouveaux amis texans m'ont dit que c'est le genre de voiture - et de gentes - que possèdent uniquement des blacks. Un aspect de leur culture quoi. Moi j'avais l'impression que c'était un outil de James Bond pour défoncer les pneus de son ennemi.

Un sunset texan qui m'en aura mis plein la vue (et c'est le cas de le dire, j'ai été aveugle jusqu'à ce que le soleil soit vraiment bas, surtout dans les bouchons de Houston où l'autoroute est tellement large que je m'attendais à voir atérir des avions dessus).

La station où j'ai rencontré mon 1er cow-boy.

Brandon, frère de Ryan qui est le coloc de Sean qui est un ami. Il m'a accueilli, nourri et divertit ce soir avec ses 2 colocs. De chics types qui auraient bien voulu m'emmener dans un bon vieux club country si j'étais restée plus longtemps. Damned...


La santiag de chacun d'eux, et ma Converse (qui fait toujours l'admiration des amerloques parce qu'apparemment le modèle que j'ai est le plus authentique).

Nouvelle Orléans - Katrina suite

Nouvelle Orléans - Katrina

New Orleans - The damaged area

J'ai décidé de me paumer près du Mississipi avant d'entamer mes 8h de trajet. Le passage de l'ouragan Katrina est encore bien visible de ce côté ci de la ville. Un décor bien triste où des personnes n'ont même pas encore l'électricité 3 ans après la catastrophe.







Je me suis fait accoster par un mec qui retapait sa maison justement. On a papoté, enfin il m'a surtout raconté tous ses problèmes d'argent depuis l'ouragan. Il n'a toujours pas d'électricité alors qu'il a un bébé. Enfin c'est ce qu'il m'a dit. Je l'ai interviewé à l'arrache mais la vidéo est trop lourde pour que je la mette tout de suite. Patience. Et puis vous, membres de mon audience, ne comprendrez pas tout ce qu'il dit. Toujours est-il qu'il a voulu que je lui donne de l'argent et m'emmener chez lui pour me montrer l'étendu des dégâts de sa maison. Mais ma prudence m'a rattrapé (c'est pas tous les jours). Je suis donc repartie en lui faisant savoir que je prierai pour lui et que c'est tout ce que je pouvais faire.

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