Élue meilleure phrase du séjour

Deux des derniers jours de tournage étaient consacrés à une scène réunissant beaucoup de monde pour tourner une grosse « Frat Party » (soirée remplie de jeunes hommes appartenant à un club d’Université). Nous avons donc eu à peu près 45 jeunes hommes en plus ce soir là. Autant dire que j’étais dans un état second puisque j’étais une des seules filles au milieu de toute cette testostérone, que je portais une jupe et que j’avais un accent français. En 3 mots : tout pour plaire. Je me suis retrouvée au milieu de tout ce monde à installer le « craft service » (les snacks pour tenir toute une nuit de tournage). Une dizaine de canons me demandaient de parler français et de leur servir du café en même temps. Et puis alors quand il a fallu faire des aller-retours en van pour les ramener à leur voiture, c’était aussi un grand moment. Toujours est-il que l’un des acteurs (Trevor Morgan) m’a dit - attention c'est formidable - « I could listen to you reading the dictionnary ».

Voilà l’effet d’une française aux amériques. On pourrait m’écouter lire le dictionnaire, entre autres. C’est une bonne raison de vouloir rester ☺

Véronique VF, Véronique VO ou avoir une version un peu différente de soi-même à l’étranger

VF parle tout le temps et devant tout plein de monde. VO parle beaucoup seulement quand elle a une ou deux personnes devant elle (elle ne maîtrise pas encore le one-man show dans la langue de Shakespeare).
VF révèle très (trop) facilement à toute la planète ce qu’elle a dans le crâne, VO pèse ses mots et parle moins et est devenu la fille mystérieuse qu’elle n’a jamais pu être en Gaule.
VF est mince et VO est pulpeuse / grasse (mais au moins elle a plus de poitrine).
VF séduit par ses blagues et son excentricité et VO séduit avant tout par son accent (autrement dit elle n’a même pas besoin d’être drôle).
VF peine à écouter les autres parce qu’elle parle trop et VO écoute beaucoup car elle ne peut pas parler autant (sauf avec quelqu’un qui la met à l’aise ou quand elle est un peu pompette).
VF a un prénom de vieille fille que l’on trouve drôle, VO s’entend dire que son prénom est magnifique et qu’il sonne comme « very unique » à eu près à chaque fois qu’elle se présente
VF prend des photos fun, VO est telle une japonaise à se prendre en photo avec un sourire niais et deux doigts en l’air devant tous les monuments des States.
VF est de santé moyenne, VO va aux urgences toutes les 2 semaines.
Et la liste peut continuer mais VF et VO n’ont plus trop de temps pour écrire ☺

Retour

Véronique revient en France dans 3 jours pour raisons familiales, mais le blog continue puisqu'elle a encore un paquet de photos, de vidéos et d'anecdotes croustillantes sur the film hollywoodien and co !

Mais là elle doit profiter de ses dernières heures au pays, donc...

Deux jours à la villa

Voilà la scène de la Frat Party vu d'en bas.

Et quelques jeunots que j'ai ramené à leurs véhicules. L'ambiance était au top dans mon van comme vous pouvez voir !

Je ne pouvais bien évidemment pas faire l'impasse sur une session "Bonjour Mr le pompier, c'est dangereux votre boulot ?". J'ai donc un excellent réseau d'amis parmi les pompiers de Twentynine Palms. Pas très utile, je sais...

Sieste de Cecilia à l'endroit même où une stripteaseuse à demi-nue se trémoussait quelques heures plus tôt. Faut bien rentabiliser le décor.

Manuel faisant une sieste par jour n'importe où, il a évidemment fait pareil. Ah ba tiens, la stripteaseuse est derrière.

Larry le hobbit électricien lit un bouquin sur comment manger plus équilibré. Si c'est pas chou !

Et Sean l'électricien en chef prépare ses branchements du lendemain 2m plus loin. L'ambiance était donc studieuse entre deux "'Rolling" and "Cut". Faut dire qu'on a pas grand chose à faire quand la scène tournée est dans une petite chambre (c'était le lendemain de la Frat Party).

Tad et sa chaise.

Manuel, réveillé.

Jody la script pose devant la piscine. La photo sert aussi à admirer cette jolie fresque sur le sol. Comme quoi on on loue une maison dans le désert, on peut être surpris.

On s'occupe comme on peut - 1

On s'occupe comme on peut - 2

Pas con !

Sur une idée de Brian Dick, après un raisonnement poussé sur les possibilités d'utilisation d'une machine à laver.

Twentynine Palms and Yucca Valley

Deux des 50 fresques au goût douteux réparties dans la ville.

Desert Hot Spring - Tournage de nuit dans un magasin

Voilà Desert Hot Spring avant le coucher du soleil (c'est à dire lorsque nous commencions notre journée, je vous le rappelle).

Ils utilisent le mot "petite" uniquement pour parler d'une personne. C'est quand vous voulez pour des cours d'anglais.

Avoir tout un magasin pour soi réveille ses instincts d'enfant. Ca donne envie de jouer à cache-cache (hide-and-seek) ou à chat.

JJ qui décore la magasin pourfaire croire que c'est Noël.

Les PAs au complet. Belle équipe, hein ? Je tiens à préciser que j'avais les genoux pliés donc je ne devrais pas être aussi petite à côté de ces mâles américains.

L'ingé son et sa p'tite chaise. C'était trop mignon de toujours le voir dans un coin avec son matos et son siège (à son nom !).

Un tournage donne l'occasion de zoner dans des lieux incongrus, comme l'arrière d'un magazin entre des caddies et des stocks de soutifs.

Ambiance, ambiance...




Quand le réal se fiche de son bras droit

Et au petit matin, la lune va se coucher en même temps que nous (oui, mais a-t-elle autant de route à faire avant d'atteindre son lit ? Rien n'est moins sûr...).

Course Poursuite

Passant devant la chambre d'hôtel de Brian Dick, je vis Brian Kinney boire une bière (oui, le monde est remplit de Brians et j'en connais au moins 4). Je décidai donc de rentrer quelques minutes pour papoter avec Brian n°1 et Brian n°2. Brian n°1 était en train de regarder la télévision, et ce fut pour moi l'occasion de découvrir un reportage typique de Los Angeles : la course poursuite !

"It's my guilty pleasure", avoua Brian n°2. "Tu veux dire que vous voyez ça souvent ???" demandais-je interloquée. Et bien oui. Très régulièrement, en guise de sujet d'actu, on peut voir une voiture se faire poursuivre par la police, et cela peut durer plus d'une demi-heure avec des commentaires des plus inutiles. Exemple : "Tiens, il ralentit... Ah, il stoppe son véhicule ! (...) Oh, il semble repartir ! Et bien oui, il repart !". Heureusement que vous le dîtes, j'ai envie de dire.

Cependant, le cameraman perché dans l'hélico pense à dézoomer de temps à autre, histoire de donner un peu de piment à cette info de première qualité. On peut alors voir l'immense Los Angeles, et une minuscule voiture suivie de girophares qui roule à peine plus vite que la vitesse autorisée - et que la police ne semble pas vraiment décidée à stopper puisqu'elle se traine derrière le fuyard à un rythme de croisière.

Conclusion : il semble qu'il n'y ait pas assez d'info à couvrir dans le monde...

Nuit bien chargée

Nous tournâmes dans trois lieux différents : un restaurant au milieu de nul part, une église au milieu de nul part, et une station de pompier également au milieu de nul part (les 3 sur la même route en fait) dans laquelle nous mangeâmes.

Joe and myself.

Des locaux ont accepté de faire figurants dans le film. Ce sont des sortes de cow-boys finalement. En moins classe que dans les Westerns par contre...

Dîner à côté du camion de pompier.

Puis nous filmâmes dans une petite église toute pitite et toute paumée au milieu des montagnes. Ci-dessus Jason l'australien, le dirlo de la photo.

Qu'elle est mignonne ! C'était même pas une pose pour la photo, elle était vraiment dans cette position.

Chantons autour d'un feu

The Monster Mash

Joshua Tree National Park

Et après l'ascension du cratère et 2 heures de sommeil, j'ai réussi à motiver 2 personnes (avoir le même groupe que le matin était mission impossible, évidemment) pour aller faire un tour dans cet immense parc national qui fait la renommé de Twentynine Palms (ok, il y a aussi la plus grande base militaire des States et des fresques).

Voici un Joshua Tree. Un étrange mélange entre un cactus et un arbre en gros.

Et bien évidemment, j'ai grimpouillé en me disant que redescendre serait chose aisée, mais que nenni ! Un père de famille a du m'aider à descendre en me répétant 34 fois que je ne devais pas m'inquiéter, il tenait fermemant mes deux pieds.

The skull (crâne). Le parc est parsemé de petits sentiers eu milieu de grosses pierres comme celle-là, et le monde entier vient camper ici.