Comme pour le parc du Mont Tremblant, nous étions dans le camping qui est à l'intérieur du parc (du coup on peut rester autant qu'on veut sans avoir à payer plusieurs fois l'accès). C'est donc très bien organisé, cadré, structuré, guidé... Bref, c'est presque trop. Mais au moins ce camping là était-il vaste et permettait d'être caché de ses voisins et d'admirer les montagnes aux alentours depuis son emplacement.
Manuel et moi-même étant férus de randonnée, nous avons abandonné Maud et Mélanie à leur balade en vélo le long de la rivière, pour se faire une marche de 10 km et 800m de dénivelé (fastoche quand on a passé ses étés dans les Alpes !) pour admirer la rivière d'en haut. Pour cela, il fallait aller choper un bus jaune (conduit par des retraités trop chous, si je puis me permettre cet adjectif).
Enfin je montai dans un bus scolaire jaune comme j'en vois dans les films depuis ma prime jeunesse ! Une sorte de fantasme qui s'assouvissait !
Direction "l'Acropole des Draveurs"
Ci-dessus : une énième preuve que les parcs sont bien fléchés (cadrés, panneautés, tout ça...). On nous dit même où prendre nos photos !
Ci-dessous une preuve que le dénivelé était bien réel. On a frôlé la varappe !
Je n'ai pu m'empêcher de m'attendrir devant les feuilles d'érable indiquant l'arrivée imminente de l'automne.
Et puis un champignon qui se prend pour une fleur, c'est pas tous les jours qu'on peut en photographier !!
Quelques mots sur le parc et la raison de notre venue :
"Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie tire son nom de la présence de vallées profondément découpées dans de hautes montagnes. Ce sont les plus hautes parois à l'est des Rocheuses!" (description visible sur le site de Sepaq qui gère les parcs)
Arrivée au sommet n°1 : nous sommes frappés par le vent, et par la beauté du paysage (c'est celui là que je voulais voir en regardant les "brochures" sur les parcs canadiens !!!).
Ci-dessus, je vous présente Melle Malbaie (Rivière de son prénom) et un de ses fans.
Le vent était tellement violent que j'avais l'impression de faire du saut en parachute si je fermais les yeux.
Élément commun à tous ces clichés ? Le vent.
Ci-dessus, Véronique le playmobil (ou la Barbie, à vous de voir) vous présente la rivière.
Sommet n°2
Note (très bonne observation faite par Manuel) : il y a des panneaux tous les 2m pour rappeler qu'il ne faut pas toucher aux tous petits écosystèmes à nos pieds (les feuilles mortes, les branches mortes, les pitites fleurs...), mais aucun panneau pour prévenir d'une possible chute mortelle de 1048m...
Vu qu'il n'y avait que des couples, Manuel et moi passions pour de jeunes tourteraux. Une dame nous a proposé de nous prendre en photo "ce sera un meilleur souvenir !". Oui, c'est vrai ça.
Série intitulée : Véronique s'épanouit en pleine nature.
Sommet n°3. Notons que les 3 sommets sont presque au même niveau, d'où le nom "d'Acropole". Quant à "draveur" : Canadianisme. Mot qui vient de la déformation canadienne-française du mot anglais drive signifiant conduire, diriger; désigne celui qui, armé de gaffes et de cantouques, travaille au flottage du bois sur les rivières vers les centres de transformation.
Et au cas où les randonneurs voudraient sauter au dessus de la barrière et écraser l'écosystème, un panneau indique que nous avons atteint le dernier sommet. Histoire qu'il n'y ai pas de malentendu.
Note de fin :
Parc et randonnée que je recommande chaudement ! Par contre, on nous avait dit qu'il y avait moyen de croiser du caribou alors que c'est tout de même peu probable. En 10 ans l'animal a été aperçu environ 52 fois. Soit 5 fois par an, soit peu de chance de la croiser le seul jour où l'on y va. Quelle arnaque...
Bonus vidéo

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